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Je trouverai un titre plus tard.

4 août 2011

Manque, J12

Le manque physique à son paroxysme. Mes doigts n'ont plus de sensation que dans mes rêves, quand le velour de ta peau glisse entre mes mains. Et je serre contre moi un vide empli de désir, de passion vaine et d'inquiétude, celle de te savoir si loin. Mes yeux ne s'ouvrent plus que sur le néant affectif, parfois un sursaut fait pulser mon coeur quand, aveuglé par le voile nocturne encore trop présent, je crois distinguer ta silhouette entre les draps. Cruelle désillusion qui me plonge dans une monotonie plate. Moroses sont mes journées, morose est devenue ma vie. Tes mots roses souffrent à mes oreilles de ne plus exister. Nous n'en sommes pas encore à la moitié, ma moitié, à moi... Tu es ma seule attente pour ce mois entier, l'échéance approche et pourtant rien ne semble changé. Tu n'es pas là. Demain, tu seras plus proche. Mais je resterai seul, encore une fois. Je m'accroche à ce temps limité que l'on s'est fixés, jubilant pour chaque seconde passée, criant de râge pour chacune nous séparant encore... Mon amour, le temps me semble mort.

 

Je t'aime.

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31 juillet 2011

Clinophilie, J8

Déjà une semaine de passée. Je n'en finis plus de voir ton visage me dire au revoir, derrière ces lunettes trop teintes. De t'imaginer, vouloir savoir ce que tu penses. Est-ce que tu penses à moi ? Tes messages me laissent présager que oui. Mais tu manques à mon coeur.

La journée a été interminable. Comme le week end. Comme la semaine entière, et probablement comme celles à venir. J'ai le sentiment non pas d'avoir perdu quelqu'un, mais un morceau de moi même. Un membre arraché sans prévenir, sans soins fournis, sans anti-douleur. Les réveils sont toujours difficiles, les couchers aussi. Tous ces moments empreints de tendresse, où l'amour s'échangeait en un regard, une caresse, un baiser... Tous ces moments me manquent. Les sons qui m'entourent me paraissent insipides maintenant qu'ils ne s'harmonisent plus à la mélodie de ta voix. Et mes draps... Ces voilures, théâtre de nos voyages sensuels n'offrent plus un pli d'amour. Ce nid dans lequel nous construisions nos vies n'est plus qu'un refuge de tristesse,où je passe mon temps à espérer qu'il passe plus vite. Tout semble s'être arrêté au moment de ton départ.

Les journées à venir me laisseront probablement peu de temps pour rêvasser. Le travail augmente sans cesse, et je vais bientôt être aussi seul à mon bureau que dans mon lit. Peut être que les minutes s'écouleront plus rapidement. Je le souhaite. J'ai tellement hâte de retrouver ces premières fois. Te revoir pour la première fois. Te toucher, frôler ta peau comme pour ne pas l'âbimer. Te serrer contre moi comme pour nous unir dans l'éternel. Que nos lèvres se mêlent pour retrouver le goût de ton amour. Et que nos corps hésitants et hâtifs à la fois fusionnent pour te prouver le mien.

Tu me manques ma Lily. Je t'aime

28 juillet 2011

Rayon de sourire, J5

Les deux jours précédents n'ont rien amené de nouveau. La solitude, l'ennui étaient de mise durant ces longues heures passées loin de ton souffle. La fatigue aussi fut ressentie, le sommeil s'imposant à chaque pause de mon cerveau. Comme si mes yeux ne s'étaient pas fermés depuis des semaines. Tout portait à croire que cette journée suivrait le cours des précédentes. Mais il y a eu cette vibration, continue.

"appel inconnu"

Deux personnes à ma connaissance utilisent les appels masqués. Mon père, et toi. La distance m'a fait machinalement penser qu'il s'agissait de mon parent.

Erreur.

La voix haletante était féminine, sensuelle dans son essoufflement. Tu étais là, quelque part en Italie, et je t'entendais. J'aurais tellement eu envie de te serrer dans mes bras. Tandis que tu me racontais ta mésaventure, les courbes de tes lèvres se dessinaient dans mon esprit, m'appelaient, me donnaient envie... Ces croissants roses que j'aimerais tant croquer, fruits de chair et de plaisir... Je t'ai vue blottie sur mon torse, tes bras me serrant du mieux qu'ils peuvent, tes cheveux rayonnant sur mon corps, ma main les demêlant. Je nous ai imaginés dans un somptueux lit de soie blanches et de pétales argentés, scrutant l'azur sans fin, heureux. Ces moments qui font exploser la flamme de notre amour, si tu savais comme je les aime. Comme j'aurais aimé te serrer contre moi et t'embrasser...

 

Mais il me faudra attendre. Encore trois semaines. Une de moins à souffrir de l'absence.

Je t'aime.

25 juillet 2011

Isolé, J2

6h30, la sonnerie retentit mais personne à mes côtés ne grommelle pour que je la coupe. L'odeur des petites jédeuners partagés n'est plus. Tout est fade, au ralenti. Ton sourire n'est pas là pour illuminer mon réveil, ta peau me manque. Je n'arrive plus à donner à mes rêves ce goût de réalité.

Le travail a repris. Les petites habitudes aussi. Je me noie dans la masse de papier pour essaye d'éviter de penser à ton absence. Mais tu es partout. En photo, en texte, je te vois. Et je t'imagine. Ta petite vie. Ta petite chambre, comment est elle? Est ce que tu vas bien? Comment te portes tu? Es tu seule? Puis la vibration du bonheur. Un message de ta part me souhaitant bonne journée. La meilleure des vitamines tient en quelques lettres.

Moi aussi, je t'aime.

24 juillet 2011

Solitude, J1

Sept heures trentes maintenant que mon horloge a cessé de fonctionner. Tes yeux voilés par ces lunettes trop noires sont partis si vite, pas assez pour cacher tes larmes, trop vite pour retenir les miennes. Ton absence est insupportable... Où que se pose mon regard, j'ai une pensée pour toi. Que ce soit ce canapé sur lequel nous avons dormi quelques fois, maintenant trop vide... Cette cuisine où tu te tenais debout et où j'appréciais tellement venir te souffler dans les oreilles que je t'aime... Ou encore cette douche quand, caché par les rideaux mal fermés, je jouais à l'enfant découvrant le plaisir visuel de courbes harmonieuses...

Tu me manques. Trois mots qui se fracassent sans cesse contre les parois de mon crâne. Trois mots si difficiles à supporter... Et pourtant encore quatre semaine à tenir.

 

Je t'aime.

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Je trouverai un titre plus tard.
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