Isolé, J2
6h30, la sonnerie retentit mais personne à mes côtés ne grommelle pour que je la coupe. L'odeur des petites jédeuners partagés n'est plus. Tout est fade, au ralenti. Ton sourire n'est pas là pour illuminer mon réveil, ta peau me manque. Je n'arrive plus à donner à mes rêves ce goût de réalité.
Le travail a repris. Les petites habitudes aussi. Je me noie dans la masse de papier pour essaye d'éviter de penser à ton absence. Mais tu es partout. En photo, en texte, je te vois. Et je t'imagine. Ta petite vie. Ta petite chambre, comment est elle? Est ce que tu vas bien? Comment te portes tu? Es tu seule? Puis la vibration du bonheur. Un message de ta part me souhaitant bonne journée. La meilleure des vitamines tient en quelques lettres.
Moi aussi, je t'aime.